On trouve plusieurs copies du manuscrit de Paulus Kal. Parmi celles-ci, le ms KK5126 est la plus grosse. En plus du contenu attribué à Kal, on trouve aussi des textes attribués à d’autres figures de la tradition de Liechtenauer, comme Peter von Danzig ou Martin Huntfeldz. Et à la fin du manuscrit, il y a une section sur la hache, d’un auteur inconnu.
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La pique de Joachim Meyer, partie 4 : Manipulations à une main
Bien que la pique soit l’arme la plus imposante et la plus lourde que l’on puisse manier, il est malgré tout possible de l’utiliser avec une seule main, à la fois en attaque, qu’en défense. Ces manipulations à première vue risquées, semblent être cantonnées au duel et à la salle d’arme, où les enjeux ne sont pas les mêmes que sur le champ de bataille.
Continue readingLa pique de Joachim Meyer, Partie 3 : Les frappes
A la pique, on ne porte que des estocs à l’adversaire. Les frappes ne sont pas interdites, mais à cause de leur portée plus faible, elles sont juste inefficaces pour l’atteindre. De plus à cause de sa taille et de son poids, il est bien plus facile de faire glisser l’arme pour un estoc, que de l’agiter pour une frappe. Ces dernières vont tout de même être utilisées pour dégager la pique adverse de diverses manière.
Continue readingLa pique de Joachim Meyer, Partie 2 : Travail au fer
La majorité du combat à la pique se fera au contact de l’arme adversaire. Savoir gérer les situations dans le liage sera donc extrêmement important. Le contact des armes se fera essentiellement depuis deux gardes assez similaires, la garde du milieu et la garde basse pour l’estoc, comme on le voit sur le frontispice du livre :
Continue readingLa pique de Joachim Meyer, Partie 1 : Généralités
La pique est la dernière arme traité dans l’imposant ouvrage de Joachim Meyer, Discours détaillé sur l’art de l’escrime, au sein d’un partie dédiée aux armes d’hast. Avant la pique, la pratique du bâton et de la hallebarde y est décrite. La partie sur le bâton est très importante pour comprendre la pique, car elle sert de base théorique et pratique pour cette arme finale.
Continue readingLe coutelas du Codex Wallerstein
Pour accompagner la traduction de L’art du combat avec le coutelas de J. Lecküchner du Docteur Chaize, voici une petite analyse, nettement moins ambitieuse, du combat au coutelas présent dans le Cod.I.6.4º.2, aussi connu sous le nom de Codex Wallerstein.
Continue readingGladiatoria : Duel en armure, partie sur la lance
Les manuscrits du groupe Gladiatoria sont une série de plusieurs manuscrits allemands du XVe siècle, partageant une même direction artistique et la même thématique – principalement le combat en armure.
Le sujet central des ouvrages appartenant au groupe Gladiatoria est le duel judiciaire, qui est découpé selon les différentes phase du combat. On trouve d’abord le combat à la lance et au bouclier, le combat à l’épée, puis celui à la dague à pied et enfin la lutte au sol.
Je vous propose ici une traduction de la lance en armure, qui est l’arme par laquelle démarre traditionnellement le duel judiciaire à pied, que l’on appelle aussi “combat avec les quatre pointes”.
Continue readingL’épée seule chez Joachim Meyer, Partie 21 : Epée contre armes d’hast
La dernière partie du combat à l’épée seule concerne la confrontation avec les armes d’hast, comme la lance, la pertuisane ou la pique. Ce thème est récurrent chez les auteurs parlant de l’épée à une main, jusqu’à 19e siècle ou l’on trouve encore du sabre face à la baïonnette. Mais le contexte du 16e siècle est sensiblement différent : l’épée fait partie du costume et elle est souvent porté au côté par les citoyens des cités. Les armes d’hast quant à elles, sont l’apanage des gens du maintien de l’ordre et des dépositaires de l’autorité publique. La rencontre de ces deux armes a donc plus lieu dans la rue que dans les salles d’armes. On est ici clairement dans les affaires sérieuses, contrairement à toutes les parties précédentes qui proposaient des pièces utiles pour le jeu et pour le reste.
Continue readingL’épée seule chez Joachim Meyer, Partie 20 : Epée et cape
En cas de nécessité, une cape ou un manteau peut servir de main-gauche improvisée. La cape s’utilise enroulée autour du bras pour se défendre, mais elle se tient également pendante pour des manœuvres plus offensives.
Continue readingL’épée seule de Joachim Meyer, Partie 19 : Epée et dague – Pièces
Après une partie introductive, le maniement conjoint de l’épée et de la dague est décrit de façon plus étendue dans une série de longue pièce. Même si l’ensemble est loin d’être exhaustif, cela fournit une base pour gérer une grande majorité de cas : défendre les ouvertures et riposter de multiples façons.
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