L’adversaire n’est pas obligé d’attaquer à tout va. Il peut au contraire choisir d’être dans l’attente, prêt à parer et riposter contre tous les coups et les estocs qui lui seront envoyés, comme ce qui a été vu dans la première partie des pièces sur la porte de fer. Face à ces adversaires qui se montrent patients, Joachim Meyer propose plusieurs exemples pour déclencher l’attaque adversaire, et ainsi reprendre l’avantage avec des parades et des ripostes.
Continue readingCategory Archives: Epée seule
Lovino ne se bat pas comme Meyer
A la fin de son traité, Antonio Lovino aborde plusieurs points théoriques de l’escrime, et parle notemment de ce qu’il appelle le jeu découvert :
Continue readingL’épée seule et l’épée dague de Paulus Hector Mair
L’épée seule, que l’on appelle aussi épée de côté, est une arme utilisée de la fin du XVe siècle à la fin du XVIe siècle, où elle se transforme progressivement en rapière. C’est une arme qui a été décrite dans de nombreux traitsé, dont l’école bolonaise a sûrement constitué à la majorité du corpus. C’est peut-être dans les Collectanea de Pietro del Monte, en 1509, que l’on trouve le maniement de l’épée seule couché sur le papier pour la première fois. Mais les premières œuvres majeures sont sans doute l’Opera Nova d’Antonio Manciolino et l’Opera Nova Achille Marozzo, publiés respectivement en 1531 et 1536. Beaucoup d’autres traités suivront, essentiellement italiens, un peu espagnols, un peu français mais très peu de textes allemands. Le plus remarquable à ce sujet est la partie consacrée à l’épée seule du Discours détaillé sur l’art de l’escrime de Joachim Meyer, imprimé en 1570. Cependant ce n’est pas le premier allemand à avoir écrit sur le sujet.
Continue readingL’épée seule chez Joachim Meyer, Partie 21 : Epée contre armes d’hast
La dernière partie du combat à l’épée seule concerne la confrontation avec les armes d’hast, comme la lance, la pertuisane ou la pique. Ce thème est récurrent chez les auteurs parlant de l’épée à une main, jusqu’à 19e siècle ou l’on trouve encore du sabre face à la baïonnette. Mais le contexte du 16e siècle est sensiblement différent : l’épée fait partie du costume et elle est souvent porté au côté par les citoyens des cités. Les armes d’hast quant à elles, sont l’apanage des gens du maintien de l’ordre et des dépositaires de l’autorité publique. La rencontre de ces deux armes a donc plus lieu dans la rue que dans les salles d’armes. On est ici clairement dans les affaires sérieuses, contrairement à toutes les parties précédentes qui proposaient des pièces utiles pour le jeu et pour le reste.
Continue readingL’épée seule chez Joachim Meyer, Partie 20 : Epée et cape
En cas de nécessité, une cape ou un manteau peut servir de main-gauche improvisée. La cape s’utilise enroulée autour du bras pour se défendre, mais elle se tient également pendante pour des manœuvres plus offensives.
Continue readingL’épée seule de Joachim Meyer, Partie 19 : Epée et dague – Pièces
Après une partie introductive, le maniement conjoint de l’épée et de la dague est décrit de façon plus étendue dans une série de longue pièce. Même si l’ensemble est loin d’être exhaustif, cela fournit une base pour gérer une grande majorité de cas : défendre les ouvertures et riposter de multiples façons.
Continue readingL’épée seule de Joachim Meyer, Partie 18 : Epée et dague -Principes
En plus du combat avec l’épée seule dans une main, Joachim Meyer parle du maniement de l’épée conjointement à celui de la dague. Bien que la plupart des auteurs contemporains insistent beaucoup sur cette pratique, combattre avec une arme dans la main gauche semble ici anecdotique, au vu de la place que cela occupe dans le traité.
Continue readingL’épée seule de Joachim Meyer, Partie 17 : Entrées en lutte
Lorsque l’on se rapproche de l’adversaire, de nouvelles possibilités techniques apparaissent : avec les épées liées au niveau du fort, il est possible d’engager l’adversaire au corps à corps et de tenter de le désarmer.
Continue readingL’épée seule de Joachim Meyer, Partie 16 : La garde de la charrue
La garde de la charrue est la position depuis la quelle partent les estocs bas. Il s’agit essentiellement de la garde basse, mais avec la pointe dirigée vers le visage de l’adversaire.
Continue readingL’épée seule de Joachim Meyer, Partie 15 : La garde basse à droite
Tout comme les coups de haut venant de la droite finissent dans la garde du changement, les coups du haut venant de la gauche finissent dans la garde de côté ou garde basse à droite. Cette garde laisse aussi le visage découvert, incitant donc l’adversaire à se concentrer sur cette unique cible.
Continue reading